Les faisceaux sont recouverts d'un bouclier sur lequel sont gravées les initiales RF (République française). Des branches de chêne et d'olivier entourent le motif. Le chêne symbolise la justice, l'olivier la paix. Le faisceau représente l'union et la force des citoyens français réunis pour défendre la Liberté. Il symbolise le Corps social qui rassemble les citoyens appartenant à une même communauté nationale.
Emblèmes de la République Sociale : « Liberté - Equité - Unité »
Le Triskèle
Caractéristique de l'art ornemental curviligne du monde celte, le triskèle apparaît notamment sur le casque gaulois d'Amfreville-sous-les-Monts. Le triskèle représente les trois forces les plus importantes de la nature : le feu, l'eau et la terre. Selon que les peuples gaulois étaient en période de paix ou de guerre, le triskèle tournait dans un sens ou dans l'autre. S'il tournait vers la droite c'était la paix mais si ses branches étaient pointées vers la gauche, la guerre était déclarée. Aujourd'hui ce symbole est arboré par les Bretons.
Les enseignes animales et les carnyx
Les ancêtres de la grande majorité des Français, Wallons et Romands utilisaient (notamment au combat) des effigies tutélaires fixées au bout de hampes; c'est le cas par exemple du sanglier-enseigne retrouvé à Soulac.
Les Gaulois se lançaient aussi contre leurs adversaires en sonnant dans de longues trompes verticales appelées carnyx et terminées à l'image d'une gueule de sanglier.
Selon Strabon et Arrien, des émissaires celtes — les ancêtres des Scordisques du milieu du IIIe siècle avant notre ère — rencontrèrent Alexandre le Grand sur le Danube en -335. L’anecdote suivante est rapportée :
« Quand Alexandre eut vaincu les Gètes et rasé leur ville, sur le Danube, il lui vint des ambassades de tous côtés et entre autres des Gaulois, qui sont (dit-il) de grands hommes. Alexandre leur demanda alors ce qu’ils craignaient le plus au monde, en s’attendant à ce que ces gens disent qu’ils ne craignaient rien plus que lui : mais il fut détrompé car il avait affaire à des gens qui ne s’estimaient pas moins que lui ; ils lui dirent que la chose de ce monde qu’ils craignaient le plus était que le ciel ne tombât sur eux, ce qui signifiait qu’ils ne craignaient rien. »
Un carnyx ou carnynx ou carnux est un instrument de musique celtique à caractère guerrier, de l’âge du fer (VIIIe siècle av. J.-C. au Ier siècle av. J.-C.). Il est utilisé lors des guerres celtes pour contribuer à effrayer l’ennemi et pour mener les troupes (musique d'ordonnance).
Il est constitué d'une trompe verticale pouvant mesurer jusqu'à 3 m, en tôle de bronze ou laiton, et d'un pavillon perpendiculaire sous forme principalement de hure de sanglier à gueule ouverte (symbolique du sanglier, animal emblématique de la classe sacerdotale, druides, bardes et vates) ou de tête de dragon, de cheval ou de serpent. Le pavillon est équipé d'une languette de bois rivetée pour le carnyx de Deskford découvert en 1816 en Écosse, National Museum of Scotland, et de lames métalliques dans les oreilles pour le carnyx du site archéologique de Tintignac en Corrèze, pour rythmer le souffle.
Le carnynx, qui par son aspect visuel et par sa sonorité devait contribuer à effrayer l’ennemi, est sans doute la trompe la plus célèbre. Les Celtes en sonnaient au combat comme le rapportent les écrits des auteurs grecs et latins contemporains, et à travers lesquels la musique des Celtes anciens apparaît surtout marquée par son caractère guerrier.
Jusqu'à la découverte, en septembre 2004, de sept exemplaires complets de carnyx dans un trésor de guerre daté du IIIe siècle av. J.-C. (dans l'enceinte d'un temple sur le site gallo-romain de Tintignac à Naves en Corrèze), on n'en possédait que des fragments.
Le sanglier dans la culture
Chez les Indo-Européens
Chez les Indo-Européens, le sanglier symbolise en fait la caste sacerdotale tandis que l’ours correspond à la caste guerrière. Le sanglier est le troisième Avatar (Descente, incarnation) du Dieu Vishnou, Varaha, chargé de sauver la Déesse Terre (son épouse) d'un démon des eaux d'un déluge. C'est donc un animal particulièrement sacré en Inde
Chez les Celtes
La symbolique du sanglier est très riche chez les Celtes mais également présente, et de façon généralisée
dans les mythes indo-européens : la Grèce
mycénienne, l'Inde védique, chez les Germains
laissant imaginer une origine commune. Il représente la force et le courage mais aussi la connaissance et a un rapport avec l'au-delà. Les Celtes le considèrent comme un animal sacré.
Des têtes de sanglier ornent les armes et sa viande accompagne les défunts dans leur dernier voyage.
Chez les Grecs
Le quatrième des 12 travaux d'Hercule était de rapporter vivant le sanglier d'Érymanthe. Arrivant en Arcadie, Héraclès se met à pourchasser durant l'hiver la bête gigantesque parcourant l'Érymanthe. Il la cherche durant plusieurs jours, abattant des arbres pour l'apercevoir, et pousse de grands cris pour la faire sortir de sa tanière. Cela fait, il la course à travers la montagne durant plusieurs jours. Le demi-dieu épuise le monstre en le suivant à la trace et en lui jetant des pierres. Ainsi, dans un moment d'inattention causée par la fatigue, le sanglier d'Erymanthe tombe dans une cavité creusée par Héraclès pour le piéger. La bête paralysée sous le choc, son traqueur l'attrape et la ligote avec un nœud coulant. Il retourne ensuite à Mycènes, le dos chargé de sa proie et dépose la bête sur la place du marché.
Evolution
En Occident, dans l'antiquité romaine, germano-gauloise et galloromaine, l'animal était considéré comme courageux
et fort et se battant jusqu'au bout. Le chasser devient un combat entre le guerrier et le sanglier, un combat singulier où l'homme doit supporter les cris, les coups et l'odeur de la bête. Le vaincre est alors un exploit.
Ces qualités
sont aussi reconnues chez les Romains comme chez les Germains, qui semblent avoir fait de la chasse au sanglier un rituel initiatique indispensable du guerrier pour devenir libre et adulte. Les Celtes en ont fait un gibier de rois et une chasse symbolique.
"Les Gaulois" est une agence de publicité française; c’est gonflé et ça prête à sourire, un logo façon sanglier stylisé et offensif, « un carnyx », dont la signification ne prête guère à confusion : instrument de musique celtique à caractère guerrier, de l’âge du fer utilisé lors des guerres celtes pour contribuer à effrayer l’ennemi et pour mener les troupes. Les Gaulois, “c’est l’audace d’innover et non pas le repli qui handicape le développement lorsque le secteur et l’époque n’osent plus guère encourager des idées originales et audacieuses. Il faut réapprendre à oser. C’est ce à quoi nous nous engageons”. C’est aussi une façon idéale de redonner envie aux transfuges transbahutés, en mal d’appartenance, qui ont désormais une « nouvelle identité », une vraie nouvelle bannière, iconoclaste, à brandir.
« Pour lutter, un homme ne suffit pas. Il faut une armée. Il faut un peuple. Il faut une âme. Nous serons Les Gaulois. Choisir un nom est toujours un enjeu d’identité. Nous voulons la nôtre forte, simple, claire, engagée. Une identité qui puise sa sève et son rayonnement international dans l’originalité de notre culture. Les Gaulois comme un peuple obstiné et audacieux. Un peuple qui rêve et qui lutte. Mais sans rêve il n’y a plus de désir et sans lutte il n’y a plus d’espoir. Nos ancêtres Les Gaulois… nous dit-on en prélude à l’histoire de notre pays. Sachez qu’ils sont de retour. »
Derniers commentaires
le résumé est bien mais ça manque de détails de la bibliographie, date de l'article et du nom l'écrivain de cet article.
Clairement claire, j'ai apprécié
Le résumé est très bien fait.courge!
Le résumé est bien fait.